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        La Belle Époque

 

Maintenant la forme et le vent

Sont plus pour moi que les calèches

Que conduisaient au bon vieux temps

Enombrellées les dames fraîches

 

Ma belle époque elle est passée

Celle où j’aimais les Ophélies

La fausse passion ramassée

Dans les romans n’est que folie

 

Maintenant je conduis ma vie

Comme on conduit un char plus lourd

Privé d’ombrelle et sans envie

Tout cahotant dans les labours.

                               *

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