Peut-être en des voyages…
Pourrais-tu m’être un jour étrangère
Ô ma chère étrangère ?
La poésie maintenant me revient
Pour toi
Après ce long mûrissement d’été
Peut-être en des voyages
Que je ne veux pas prévoir
Peut-être en des voyages
Oublierai-je l’eau de tes yeux
L’eau bénite de mes lèvres…
Ou encore un naufrage
De ceux-là qui sombrent le soir
Un de mes naufrages
Un des tiens
Retournera sur quelque grève
Des cadavres d’amour ?
Pourrais-tu m’être un jour étrangère
Ô ma chère étrangère ?
*