J’ai voulu t’aimer
J’ai voulu t’aimer ce soir
Mais je suis parti trop tôt
Comme les chemins sont longs qui mènent à l’amour
Je marchais dans des prés emplis de mille fleurs
Tu avançais aussi mais une autre douleur
Irisait ton visage…
J’avais couru vers toi confiant au charme lourd des amours d’autrefois
Mon amour tout nouveau
Ton visage a souri
Tes yeux laissaient couler une tristesse immense
Et tes bras me fuyaient
Je criai :
« Pourquoi ne pas faillir et pourquoi tant attendre ?
Nous avons effeuillé toutes les fleurs ensemble
Et marché si longtemps… »
Alors sans une larme : « Regarde en toi, dit-elle,
Tu es parti trop tôt et maintenant tu aimes
Un souvenir… »
*