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    On ne sait quoi

 

C’est on ne sait quoi

Il faut quelquefois

Très résolument

Penser autre chose

Pour oublier ça

 

C’est comme un grand vent

Un front où s’étend

La ride lucide

De celui qui sent

Un vide au printemps

 

Tout s’éteint alors

Les câbles encore

Des quais aux bateaux

Ont des soubresauts

A quoi bon partir

Puisque ces navires

Resteront sur l’eau ?

 

Remue en chantant

D’un pied négligent

La mer qui porte les espoirs

Demeure en ces bords

Puisque c’est au port

Que les nuits seront les plus noires…

                                *

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