On ne sait quoi
C’est on ne sait quoi
Il faut quelquefois
Très résolument
Penser autre chose
Pour oublier ça
C’est comme un grand vent
Un front où s’étend
La ride lucide
De celui qui sent
Un vide au printemps
Tout s’éteint alors
Les câbles encore
Des quais aux bateaux
Ont des soubresauts
A quoi bon partir
Puisque ces navires
Resteront sur l’eau ?
Remue en chantant
D’un pied négligent
La mer qui porte les espoirs
Demeure en ces bords
Puisque c’est au port
Que les nuits seront les plus noires…
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