IMPRESSIONS
Le train s’en va il ne faut pas
Que ton regard traîne aux fenêtres
Et connaître
Combien petit est ton quartier
Anonymé
L’Aimée y reste seule au pied de son clocher
Qui te devient chéri
Et s’enfuit
Ne laisse pas la ville où tu marches toujours
Simplement devenir celle où passent les trains
Le train s’en va sais-tu pourquoi
Il passe ainsi devant chez toi
Le temps que monte ta tendresse
C’est déjà la banlieue tes repères s’égarent
Puis le pays des bords de Loire
Et ce ciel gris
Ô mon amie
Pourquoi faut-il qu’il soit pour nous
Tu regardes les champs où le vert a décru
Dans la brume qui prend les arbres immobiles
Et qui filent
Un lent vol de corbeaux quelque part s’est perdu
*