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Avis des lecteurs

GARE DE L'EST À CINQ HEURES


    Cette nuit, j'me suis accordé un bonheur subtil : me faire un Quiniou...

Quelle chance de pouvoir lire un auteur de ce calibre sur Atramenta...

Loser ESTEBAN, (le 5 octobre 2011 sur Atramenta)


    Une histoire prenante et soigneusement étrange. Une belle écriture, aiguisée, qui fonctionne comme une caméra à laquelle aucun détail visuel ou sonore n'échappe.

    Un très bon moment de lecture.

Zoreil (6 octobre 2011 sur Atramenta)


Monsieur,

Elles sont rares les nouvelles sur internet où l’on dépasse les dix premières lignes. C’est le cas pour deux des vôtres : Gare de l’Est à 5 heures et Trois coussins jaunes. De la littérature simple et efficace. Simple étant pris dans le sens de limpidité. Difficile de décrocher de vos récits.

Beaucoup d’admiration pour votre travail Merci à vous.

 Jean-Michel Leblond (courriel du 02/08/2016)


La découverte, tout à fait inopinée comme toute vraie découverte, valait bien un coup de cœur. Il y a dans le premier chapitre, au-delà de l’ambiance qui est générée par un style précis, sans fioritures inutiles, mais riche néanmoins, une capacité à donner à voir de l’intime, une finesse psychologique pour mettre en lumière les ressorts de l’expérience, qui m’intéresse beaucoup. Deux exemples :

– « Elle promène sur eux à la ronde le regard vide et tendu de qui cherche dans la foule un seul être… Incognito il se nourrit de sa solitude et de sa détresse, la provisoire mais infinie détresse de cette immobilité au sein des courants de la marée humaine…Il a crié son nom … Elle a tourné la tête ; le monde pour elle reprend sens … »

Cette description au pas à pas évoque l’attente de l’amant, mais j’y perçois aussi la fragilité de toute identité dès lors qu’on n’est pas “reconnu” par un autre. Cette construction identitaire éphémère, que nous devons toujours renouveler dans le regard d’un Autre, amis, parents, peu importe. Cette description est superbe de délicatesse et d’intelligence, ajoutant à cette fragilité de notre identité, la satisfaction de cet autre à se voir comme l’instrument indispensable à cette reconnaissance.

– « (ils) montent dans ce wagon que rien ne leur désigne de préférence à un autre ; mais voici qu’il devient leur wagon, de même que les chemins divers empruntés au hasard de la vie deviennent pour chacun son chemin, le tracé d’un destin. »

Le message est long déjà, je ne commente donc pas la seconde citation, sa profondeur s’impose dans la même veine que la précédente.

Merci,

Ariane

Ariane Gildenkranz, le 19 janvier 2022 sur Atramenta.